
Birmanie, l’espoir d’une jeunesse brisée
Depuis maintenant 30 ans, cette région voisine de la Chine a été prise d’assaut par l’UWSA. Cette armée rebelle a pris place au pouvoir et contrôle désormais tout le pays. Dictatrice, elle y impose ses lois et ses règles. Bien que le pays se relève peu à peu, dans le but de devenir une puissance économique, la majorité des jeunes ne jouissent même pas des retombées. Malgré tout, auront-ils le droit d’espérer ?
Sous l’emprise des rebelles
La Birmanie est dominée par l’UWSA. Cette armée rebelle règne en maître sur tout le territoire et sévit en toute impunité à travers la région. Plus puissante que jamais, l’armée unie de l’État Wa enrôle aujourd’hui plus de 25 000 hommes dans ses rangs.
Toutefois, ses pelotons paraissent très contrastés et fortement riches en population jeune. Malheureusement, nul ne peut intervenir pour éradiquer ce mal.
Qui plus est, Pékin compte parmi ses donateurs et protecteurs. En effet, les rebelles sont sous la coupe du gouvernement chinois. Par ailleurs, leurs agissements semblent être cautionnés par celui-ci.
Depuis sa création, il y a plus de 30 maintenant, l’UWSA s’est établi un véritable réseau de drogue. C’est d’ailleurs grâce à cela que cette armée subvient à ses besoins, en plus de l’appui de la Chine. Elle jouit ainsi d’un statut qui la classe en maître absolu dans cette région. En retour, aucun mouvement rebelle ne dépasse les frontières séparant les deux zones.
Une armée plus que jeune
Les autorités en charge de la protection des droits de l’enfance seraient en droit de s’alarmer quant au système de sélection des futurs soldats de cette armée. En effet, dès leur adolescence, filles et garçons, dans chaque famille, ont l’obligation de rejoindre l’armée. Pourtant, cette situation ne semble pas choquer les habitants. Cela est certainement dû au fait que le seuil de pauvreté dans la région reste critique.
Alors, afin de nourrir convenablement leur famille, ils se voient dans l’obligation de rejoindre les rangs de l’UWSA. À noter qu’en tant que soldats rebelles, ces adolescents perçoivent un salaire plus ou moins équivalent à 30 €. En outre, un salaire mensuel de 200 yuans est perçu par chaque soldat de la guérilla. Une maigre compensation au vu des risques encourus lors de situation de combat ou de rébellion.
UWA, un salut pour la population
L’armée rebelle de la Birmanie est perçue comme un salvateur pour la population de la région.
Effectivement, depuis que cette guérilla a pris le plein contrôle du territoire, force est de constater que l’économie a connu une forte hausse. Outre son réseau de drogue, le pays a développé ses mines d’étain, ce qui par ailleurs a permis de relancer l’économie. À part cela, ses vastes plantations de caoutchouc comptent parmi les plus étendus au monde.
Cependant, bien que les retombées économiques soient fulgurantes. Force est de constater qu’encore une grande majorité de la population ethnique n’en profite guère. En effet, nombreux sont les jeunes déscolarisés dans le fin fond du pays.
En résumé, l’UWSA règne en maître dans toute la région birmane. De plus, la Chine semble soutenir activement les agissements de celle-ci. Composée majoritairement de jeune, l’armée rebelle dicte ses lois dans un pays où le seuil de pauvreté reste encore en phase de décollage.
Sources:

